Écrit par : Ludovic
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Intervention contre la fermeture du chemin d'accès

L'action de notre association contre la fermeture du chemin d'accès à l' « Abbaye aux chèvres »

Dernières nouvelles (automne 2001): Les actions entreprises ont porté leurs fruits, le chemin d'accès est à nouveau ouvert.

Notre association se réjouit de ce résultat, mais pense qu'il faut rester vigilants pour que soit sauvegardé le site de Saint-Pierre de Rompon, dont les vestiges sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (arrêté du 31 mai 1927).

Historique de l'affaire :

C'est dans le courant de l'été 2000 que fut constatée la fermeture du chemin d'accès aux vestiges du prieuré Saint-Pierre-de-Rompon, communément appelé Abbaye aux chèvres, fermeture qui entraîne également la coupure du chemin GR 42A.


Les vestiges avant l'éboulement, il y a quelques années, de la voûte de l'abside

La pétition suivante fut aussitôt rédigée et recueillit de nombreuses signatures:

Les membres de l'association Cévennes Terre de Lumière soussignés s'élèvent avec indignation contre la fermeture du chemin d'accès aux vestiges du prieuré Saint-Pierre-de-Rompon, dit communément « Abbaye aux chèvres ». Ancien itinéraire de La Voulte au Pouzin, ce chemin, communal à notre connaissance, bénéficie, depuis la nuit des temps, d'un droit de passage et fait partie de notre patrimoine, au même titre que les vestiges eux-mêmes. En plus de l'impossibilité d'accéder à ces derniers, sa fermeture entraîne la disparition du sentier de Grande Randonnée GR 42A. C'est pourquoi les soussignés tiennent à apporter tout leur soutien aux divers organismes qui interviennent pour faire rétablir l'état de choses antérieur. Ils insistent aussi pour que les autorités compétentes se montrent particulièrement vigilantes et sachent faire respecter la loi en ce qui concerne le maintien en état des vestiges du prieuré.

Le préfet de l'Ardèche, auquel notre président a transmis cette pétition, en a accusé réception par une première lettre du 27 décembre 2000, en précisant qu'il saisissait le procureur de la République pour délit d'entrave à la circulation sur une voie publique. Le texte de cette lettre figure dans le compte rendu de la réunion du Conseil d'Administration de notre association du 15 janvier 2001.

Une deuxième lettre du préfet, en date du 13 mars 2001 vient de confirmer que notre démarche est bien perçue par l'administration et que l'affaire est maintenant entre les mains de la justice.

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